Samedi dernier, la communauté du Bouzonville inaugurait son espace multi-accueil dédié aux enfants de 0 à 6 ans. Ouvert à la mi-octobre, il accueille déjà une trentaine d’enfants. Un lieu clair, sécurisant, qui a représenté un investissement de plus d’un million d’euros. Vital dans ce secteur rural où les deux parents travaillent bien souvent.
Un besoin sur le territoire (13 000 habitants sur 21 localité) avait été détecté dès 2006, et développé en commun car « aucune commune n’avait la capacité de réaliser seule une crèche ou une halte-garderie », a rappelé son président, Alphonse Masson. A l’époque, ce territoire ne comptait que 57 assistantes maternelles. « Une offre de garde nettement insuffisante au regard de la population concernée. »
Trois ans plus tard, le résultat est un espace clair, aménagé à proximité de la mairie.
Un vrai besoin
Un service qui correspond à une nécessité pour bon nombre de parents dans cette communauté qui « comprend 487 enfants de moins de quatre ans ». « Cette nouvelle structure ne remplacera jamais la maison familiale mais elle doit répondre à l’ambition d’accueillir les plus jeunes durant quelques heures par jour. »
A l’heure où le travail des deux membres d’un couple est désormais la norme, où le besoin est plus important encore pour les familles monoparentales, « le rôle de la communauté de communes est de favoriser au sein des ménages le fait que les mères puissent laisser leurs enfants entre des mains expertes. » Un accueil élargi également aux enfants handicapés, assuré par l’infirmière ou le médecin de l’établissement.
Les mamies, c’est fini
La gestion de l’équipement a été confiée à la Croix Rouge à l’issue de l’appel d’offres. Une structure qui gère notamment les crèches de Faulquemont et Morhange. « Nous revendiquons un savoir-faire petite enfance », rappelle son président départemental Bernard Treuvelot. Et un équipement qui emploie neuf salariés. Paramètre également important en ce secteur rural.
Cet article est paru le 23 décembre 2009 dans l’hebdomadaire La Semaine n° 249. Pour lire le journal dès sa parution, abonnez-vous !