La restructuration de l’armée va entraîner le départ de 5 860 militaires de l’agglomération messine (soit 68,4% de l’ensemble des départs en Lorraine). Avec un impact non négligeable sur le territoire de Metz Métropole qui demande à l’Etat une enveloppe de 36 millions d’euros.
Présenté en juillet 2008, le plan de restructuration des sites militaires va entraîner une saignée en Moselle: 7 073 postes en Moselle, dont 5 860 sur le territoire de Metz Métropole. Mais la blessure pourrait être encore plus profonde car le CES de Lorraine estime que pour un régiment de 1000 personnes, 2500 à 2800 personnes sont concernées (en comptant les familles). On peut donc craindre que 17 500 à 19 700 personnes quittent la Moselle, dont environ 14 000 de l’agglomération messine (soit près de 6% de la population de Metz Métropole). De son côté la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Moselle a réalisé un dossier d’information qui décortique les différents impacts. Morceaux choisis.
Les retombées économiques du départ des militaires et de leur famille vont aussi se traduire par des pertes d’emplois dues aux baisses d’activités des entreprises travaillant en lien plus ou moins direct avec l’armée. Du côté de la ville de Metz on parle d’un coefficient de 1 à 3 emplois induits pour un emploi disparu.
On le voit bien, un an après, le problème reste entier. Metz Métropole a demandé la semaine dernière une enveloppe de 36 millions d’euros pour accompagner le "Contrat de redynamisation de site de Défense", mais aussi des compensations en terme d’emploi public (1 500 promis), des compensations liées aux pertes de ressources, des conditions privilégiées de cession et un dispositif d’exonérations de charges fiscales et sociales.
- L’impact de la baisse de la consommation
- L’impact sur l’emploi
Les retombées économiques du départ des militaires et de leur famille vont aussi se traduire par des pertes d’emplois dues aux baisses d’activités des entreprises travaillant en lien plus ou moins direct avec l’armée. Du côté de la ville de Metz on parle d’un coefficient de 1 à 3 emplois induits pour un emploi disparu.
- L’impact sur la sous-traitance
- L’impact fiscal
On le voit bien, un an après, le problème reste entier. Metz Métropole a demandé la semaine dernière une enveloppe de 36 millions d’euros pour accompagner le "Contrat de redynamisation de site de Défense", mais aussi des compensations en terme d’emploi public (1 500 promis), des compensations liées aux pertes de ressources, des conditions privilégiées de cession et un dispositif d’exonérations de charges fiscales et sociales.
Cet article est paru le 23 juillet 2009 dans l’hebdomadaire La Semaine n° 228. Pour lire le journal dès sa parution, abonnez-vous.