

Plus largement, quelle est votre lecture professionnelle et personnelle des nouvelles aspirations en matière de logement ?
« Nos événements sont, par nature, le reflet d’une époque et de notre société. Avec aussi, et c’est ce que nous cherchons, un peu d’avance. Il est incontestable que les événements que nous venons de traverser vont faire évoluer l’offre de nos exposants. En ce qui concerne les questions d’habitat et de logement, il est évident qu’il faudra tenir compte à l’avenir de la volonté de nos concitoyens de disposer d’un espace extérieur et de reposer la question de la bonne utilisation de la périphérie des villes. La notion d’écologie et de développement durable est un paramètre essentiel et il faut voir à présent ce qu’on met derrière les mots. »
Comment les différents rendez-vous que vous allez proposer cet automne vont-ils concourir à cette soif d’une autre manière de vivre ?
« Notre manière de travailler et notre offre seront étroitement liées aux impératifs des différents dispositifs imposés par l’État, comme par exemple la question de la jauge des 5 000 personnes qui aura une réelle influence sur la FIM. La Foire de Metz est en train de s’adapter, contrairement à d’autres Foires en France qui ont choisi de renoncer. Nous prendrons en compte les contraintes imposées par l’État et liées à la crise Covid. Nous savons que cela a bouleversé les comportements sociaux et individuels, les attentes en matière d’achats et l’économie. La FIM 2020 et nos autres grands événements de l’automne seront davantage centrés sur les problématiques de leur territoire. Nous sommes actuellement privés de l’international mais la nature ayant horreur du vide, nous nous recentrerons sur nos territoires, sur nos enjeux locaux. Une manière citoyenne d’être dans l’action.