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Grand Est : Prêt-à-Partir verdit son carburant et vise l’électrique
Le groupe familial Prêt-à-Partir, spécialisé dans le transport de scolaires et de voyageurs vient de signer un partenariat avec TotalEnergies pour l’utilisation d’un biocarburant d’origine renouvelable, le HVO. L’ambition : économiser jusqu’à 9 000 tonnes de CO2 par an, une transition avant le tout électrique.
Car depuis 2015, la société Prêt-à-Partir s’est engagée sur le chemin d’une transition énergétique, avec une première étape : la compensation des émissions de CO2. « Notre objectif est de compenser 100 % des émissions de CO2 de nos 1000 autocars, en produisant des énergies renouvelables et en réduisant la consommation de carburant au profit de biocarburants ou d’énergies alternatives. » Côté consommation, le passage au HVO s’inscrit dans cette démarche. Côté production, François Piot s’est montré précurseur en se lançant dans la production d’électricité d’origine renouvelable, très tôt : « « Entre 2009 et 2012, nous avons commencé par construire des centrales photovoltaïques chez des agriculteurs, puis cette filière nous a permis de nous lancer dans la méthanisation. C’est comme ça que j’ai pu prendre en 2015 l’engagement de compenser l’empreinte carbone de mon entreprise qui s’élève chaque année entre 15 000 et 20 000 tonnes de CO2.»
Transition vers l’électrique
Mais plutôt que compenser ses émissions de CO2, François Piot aimerait les réduire, grâce au passage à la motorisation électrique de sa flotte. Aujourd’hui le groupe Prêt-à-Partir exploite trois hectares de photovoltaïque et estime qu’il en faudrait sept fois plus pour être autonome, afin d’alimenter tous les besoins de l’entreprise, ce qui est l’objectif à terme. « Je pense que le passage à l’électrique se fera à grande échelle à la fin de la décennie, précise François Piot. Mais tout se passe en négociation avec nos clients, qui nous financent et qui s’engagent également. » Une grande partie de l’activité de Prêt-à-Partir, le ramassage scolaire s’adapte parfaitement avec l’usage de l’électrique, grâce aux faibles distances parcourues et aux recharges régulières. À court ou moyen terme, le groupe PAP s’équipera donc de véhicules électriques neufs ou adaptera sa flotte à cette motorisation. Si le rythme est à définir, le choix de l’électrique est définitif : « En ayant notre flotte tout électrique, et en étant producteur de notre propre électricité, nous présenterons un avantage concurrentiel sur nos concurrents : on maîtrisera nos coûts, nos circuits d’approvisionnement. » L’investissement estimé est immense, autour de 20 millions d’euros : « Mais il faut le comparer à notre consommation de carburant annuelle actuelle : 12 millions d’euros, précise François Piot, et dans ce domaine de l’électrique, les tarifs et la technologie évoluent vite : les batteries sont par exemple de moins en moins chères. » Avec le HVO comme transition et l’électrique comme ligne de mire, le groupe PAP entend se donner les moyens d’anticiper la date fatale de 2035, à partir de laquelle il ne sera plus possible d’acheter un véhicule diesel.