Quatre bonnes raisons d'aller au Marly Jazz Festival

Pour fêter son vingtième anniversaire, le Marly Jazz Festival revient en fanfare du 16 au 19 mai au Nouvel Espace Culturel (NEC) de Marly. L’occasion pour Patrice Winzenrieth, son créateur, de revenir sur vingt ans de festival qu’il chapeaute depuis le début, et de vous donner quatre raisons d’y aller.

Pour découvrir le jazz

Le jazz est un mouvement musical que l’on connaît tous de nom. Mais a-t-on déjà vraiment écouté du jazz d’aujourd’hui ? « Les gens ont une idée très précise du jazz. Mais il n’y a pas un jazz, il y a des jazz. Il y a tout un tas de jazz avec des styles différents, et si on aime la musique, il y a forcément un type de jazz qui va nous plaire », explique Patrice Winzenrieth. Ce que le créateur du festival veut transmettre, c’est avant tout la curiosité. « Aujourd’hui, j’ai l’impression que les gens en manquent. Si j’ai envie de transmettre quelque chose avec le festival, c’est bien cela. Soyez curieux ! ». La mission de l’évènement, c’est donc de faire découvrir ce style de musique, pour que les spectateurs repartent en ayant réellement compris ce qu’est le jazz.

Pour découvrir ou redécouvrir des artistes

Un moment à ne pas manquer cette année ? Patrice Winzenrieth ne pourrait pas choisir lequel : « C’est moi qui établit la programmation et j’aime programmer des choses qui sont différentes des autres, alors c’est difficile de s’arrêter sur un seul concert ». Au Marly Jazz Festival, on peut trouver une grande variété d’artistes. Certains sont connus, comme Henri Texier, pointure du jazz français, qui viendra se produire en ouverture du festival, et d’autres moins. « Il y a aussi de jeunes musiciens qui jouent au festival. On est fiers de présenter des artistes qui débutent et que personne ne connaît, comme Mark Priore ou encore Sarab, et de les retrouver quelques années plus tard parmi les vedettes nationales », affirme Patrice Winzenrieth.

Pour soutenir son ancrage local

Sans le soutien de la mairie, des partenaires locaux et surtout, de ses bénévoles, le festival ne pourrait pas être ce qu’il est aujourd’hui. « On a 120 bénévoles qui travaillent pour l’événement. Ils viennent d’associations locales mais aussi d’eux-mêmes. Les entreprises qui nous soutiennent nous sont aussi fidèles depuis vingt ans », explique Patrice Winzenrieth. L’ancrage local se voit également par les artistes invités. Le duo Iguazú se produira le samedi 18 mai avec Donald Régnier, guitariste lorrain, et la chanteuse équatorienne Maria Tejada. Du local certes, mais aussi de l’international. « Les visiteurs viennent de partout : Luxembourg, Belgique, Allemagne… Une année, un couple d’Américains est même venu assister au festival pendant son voyage de noces ! », raconte Patrice Winzenrieth.

Pour profiter d’un cadre convivial

Comment expliquer une telle longévité ? « Par notre travail bien sûr ! », assure Patrice Winzenrieth. « Tant qu’il n’y a pas d’éléments perturbateurs, les bonnes volontés sont toujours prêtes à travailler ». La période Covid a tout de même marqué le festival. Encore aujourd’hui, l’événement n’a pas retrouvé le niveau de fréquentation d’avant la pandémie. « Depuis le Covid, les habitudes ont changé. C’est plus compliqué de faire sortir les gens de chez eux, mais j’espère que ça changera cette année », relativise-t-il. Pour cela, quoi de mieux qu’organiser des concerts gratuits et installer un point de restauration ? Chaque soir, des musiciens se produiront gratuitement devant le NEC, histoire de faire profiter le plus grand nombre de curieux. Pour Patrice Winzenrieth, c’est aussi un objectif : « On veut que les gens repartent avec la banane pour qu’ils reviennent l’année suivante ! ».