
L’avantage de l’abonnement
De tels chiffres montrent qu’il est parfois compliqué de trouver un billet pour aller voir le SLUC Nancy. L’abonnement reste donc « la meilleure solution pour avoir sa place garantie ». Pour la saison 2023-2024, un abonnement en plein tarif coûtait entre 190 € et 495 € (entre 160 € et 465 € en tarif réduit, entre 95 € et 247,50 € pour les enfants de 3 à 6 ans). Les réabonnements oscillaient entre 175 € et 460 € en tarif normal (entre 150 € et 425 € en tarif réduit, entre 87,50 € et 230 € pour les enfants de 3 à 6 ans). En tribunes entreprises, l’abonnement était facturé à 895 €, et le réabonnement à 845 €.

Un budget qui va augmenter
Le basket français ne fonctionne pas avec d’importantes rentrées d’argent liées aux droits TV, à la différence du football professionnel. « Cela fait quelques années que les reversions de la Ligue aux clubs sont quasi inexistantes, voire inexistantes. Il y a d’ailleurs une sorte de conflit entre SWEEK (le diffuseur) et les sociétés de production pour des histoires d’impayés, on ne se sait pas à quelle sauce on sera mangé l’an prochain sur le sujet de la télévision […] Il faut générer notre propre économie, la billetterie fait partie intégrante de ces enjeux. Les collectivités nous aident, évidemment », confie Youri Verieras. En ligne de mire, le SLUC Nancy Basket, comme tous les autres clubs de Betclic aspire à augmenter son budget. « On n’augmente pas les budgets pour générer de dividendes mais pour remettre de l’argent sur le parquet et avoir l’équipe la plus compétitive possible pour faire plaisir à tous les gens qui nous suivent ». Le SLUC table donc sur une augmentation de 8 % de son budget cet été, pour se rapprocher des 5 500 000 €. « La masse salariale va (donc) également augmenter cet été », détaille le dirigeant. Le but ? Améliorer l’effectif et retrouver les play-offs de Betclic Elite, ratés de peu cette année. « On fait une belle saison, on échoue aux portes des play-offs d’un cheveu. L’an dernier, l’objectif était de se sauver pour notre retour en première division. Sur la saison que l’on vient de clôturer, on est en progression. L’enjeu est de continuer à progresser de façon, sans se brûler les ailes. À terme, on veut aller accrocher une place en play-offs, voire un strapontin pour une compétition européenne », avance Youri Verieras.