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La Moselle et les Jeux : la grande histoire d'Olivier Krumbholz avec l'Equipe de France de handball
Ugo Humbert en tennis, Yann Schrub et Auriana Lazraq-Khlass en athlétisme, Simon Delestre en équitation, Lucas Krysz en tir, Lisa Barbelin et Caroline Lopez en tir à l’arc, sans oublier les Messines de l’équipe de France de handball féminin entraînée par Olivier Krumbholz. Tous espèrent briller lors des prochains Jeux Olympiques de Paris 2024 et porter haut les couleurs de la France. Ils représenteront aussi quelque part la Moselle. Un département qui a une riche histoire avec les JO. Aujourd'hui, nous nous attardons justement sur le sélectionneur français Olivier Krumbholz et sa grande histoire avec les Bleues.
Avant 2013, Olivier Krumbholz est l’homme qui a sorti le handball féminin de la nuit et lui a donné ses premières lettres de noblesse avec, notamment, un titre mondial hitchcockien en 2003 face à la Hongrie. Mais la compétition ultime, les Jeux Olympiques, se refuse à lui et le crispe. Les Bleues tournent par quatre fois autour du podium sans y monter : 6e à Sydney (2000), 4e à Athènes (2004), 5e à Pékin (2008) et à Londres (2012). L’ancien joueur du SMEC de Metz (1976-1986), puis entraîneur de l’ASPTT Metz (1986-1995) en revient, à chaque fois, dévasté, avec, dans la foulée, une très longue introspection individuelle.
Après 2013, Olivier Krumbholz n’est plus totalement le même. Toujours aussi rigoureux et exigeant d’une manière générale, il n’est plus ce coach ultra-autoritaire, porté sur les coups de gueule à répétition. Il se montre moins intransigeant, plus à l’écoute de ses joueuses, avec un management participatif. « J’ai beaucoup réfléchi depuis un an et demi. J’ai épuré mon comportement, mis un peu d’huile dans les rouages. Auparavant, je voulais tout contrôler de A à Z. Je vais me concentrer sur le jeu. À côté, je ferai en sorte que ça ne soit pas le bordel, mais je vais faire confiance aux filles. Elles gèrent mieux leur carrière et sont plus professionnelles. Pas besoin de coup de gueule pour les motiver », avait-il expliqué lors de son retour.
Un nouveau cocktail qui porte immédiatement ses fruits. Six mois plus tard, il rompt sa malédiction olympique en décrochant l’argent au Brésil, à Rio de Janeiro. Nullement rassasié, il enchaîne avec le titre mondial en 2017, puis européen en France en 2018. Malgré l’échec des Mondiaux à Kumamoto (Japon) en 2019, les Bleues se parent d’or en 2021 aux JO de Tokyo. « Une merveilleuse récompense collective » pour le technicien messin, au Panthéon du sport français.
Des Dragonnes en veux-tu en voilà
À Lille, cet été, Olivier Krumbholz ne défend pas son titre olympique ; il part à la conquête d’un second pour sa dernière campagne, même s’il fera du rab jusqu’à la fin de l’année et les championnats d’Europe organisés conjointement par la Suisse, l’Autriche et la Hongrie. Il devrait une nouvelle fois faire confiance à des joueuses de Metz Handball ou passées par le club cher au président de Thierry Weizman : Chloé Valentini, Lucie Granier, Hatadou Sako, Sarah Bouktit, Tamara Horacek, Laura Glauser, Grâce Zaadi ou Laura Flippes. Car Metz est depuis près de quatre décennies le bastion du handball féminin français. Les icônes Amandine Leynaud, Isabelle Wendling, Nina Kanto ou Leila Lejeune y ont enrichi leur palmarès avant de porter le maillot tricolore et sous les ordres de la légende Olivier Krumbholz.