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Contrats d’assurance : les communes de Lorraine vont-elles devoir fermer leurs services ?
Suite aux émeutes qui ont éclaté en juin 2023, plusieurs communes se sont retrouvées sans assurance, ou presque. C’est le cas en Moselle et en Meurthe-et-Moselle. Afin d’alerter sur la situation, Mont-Saint-Martin avait organisé une journée « ville morte » cette dernière voyant son contrat se terminer le 30 juin dernier.
Même son de cloche en Meurthe-et-Moselle, du côté de Laxou. La commune a finalement réussi à trouver un assureur il y a environ une semaine. « C’est un ouf de soulagement énorme », confie le maire, Laurent Garcia. Sans quoi, « seuls les services régaliens auraient été maintenus [mairie, école, police] ». Seulement voilà, comme pour Ottange, les tarifs ont augmenté (multipliés par 4,8 pour les dommages aux biens). « Nous avions provisionné trois ans de prime basés sur les anciens montants et prix de Groupama [également assureur de la commune avant les émeutes]. Ça reste un effort financier supplémentaire. » Pour autant, la situation est loin d’être acquise. « Si jamais il y a des débordements dimanche [7 juillet], ça risque d’être compliqué… », glisse l’élu.
Dans le Pays-Haut, à Mont-Saint-Martin, qui avait été particulièrement impacté par les émeutes, on a frôlé la catastrophe. La municipalité avait mené une opération « ville morte » le 11 juin dernier pour faire bouger les choses. Il semblerait que cela ait porté ses fruits. « Sans cette opération ville morte, je ne pense pas que nous aurions retrouvé un assureur aujourd’hui [aucune offre n’avait été proposée avant] et nous aurions dû fermer la mairie. C’est regrettable », se désole Matthieu Ziegler, directeur de cabinet de la communauté d’agglomération de Longwy. Seulement, là où la commune disposait d’un seul assureur [Groupama également], elle en a désormais cinq, un pour chaque compétence.
C’est donc un coût de 80 000 euros supplémentaires par an qu’elle devra supporter. « Pour les franchises, en ce qui concerne les atteintes aux biens, nous sommes passés de 50 000 à 500 000 euros. Nous avions anticipé lors du vote du budget mais pas dans ces proportions. Il y a quand même quelque chose qui ne tourne pas rond lorsque, d’un côté, Groupama verse six millions d’euros à l’Olympique Lyonnais pour que son stade porte le nom Groupama Stadium mais que, de l’autre, on nous alloue seulement 1,5 million d’euros… Ça interroge. » Selon lui, il faudrait créer un cadre légal afin que ce type de situation ne se reproduise.