Mieux valait ne pas quitter Saint-Symphorien trop tôt pour échapper aux traditionnels embouteillages d’après-match. Car le FC Metz a pris son temps, lundi 9 décembre, pour venir à bout de l’USL Dunkerque, le poil à gratter de cette saison de Ligue 2, avec son jeu chatoyant et sans complexe. L’équipe de Stéphane Le Mignan a dû attendre le temps additionnel pour trouver la faille grâce à un penalty de Gauthier Hein, son meneur de jeu et de Joël Asoro, l’ailier suédois qui a dignement fêté son 200e match professionnel.
Simon Elisor sous les sifflets
Les Grenats auraient pu se faciliter la tâche bien auparavant, mais Simon Elisor, préféré en pointe à Ibou Sané, a vendangé une énorme occasion en début de match, tirant à bout portant sur le gardien nordiste. Est-ce pour cette raison qu’il est sorti sous les sifflets du versatile public messin ? Pas impossible. Que retenir concrètement de ce succès dans le frigo de Saint-Symphorien ? Les Messins ont globalement maîtrisé les débats même si le partage des points n’aurait pas été un scandale. En l’absence de Cheikh Sabaly et Ablie Jallow, blessés, Pape Amadou Diallo a marqué des points. Le dragster sénégalais a été insaisissable sur son aile et a été le joueur le plus dangereux de son équipe. Morgan Bokele, mais aussi Gauthier Hein et donc Simon Elisor ont, eux, trop souvent été branchés sur courant alternatif. Dans l’entrejeu, la paire composée de Benjamin Stambouli et Jessy Deminguet monte en puissance et apporte beaucoup de calme et de sérénité. Mais le jeu proposé reste encore trop stéréotypé et n’était pas aussi enthousiasmant que celui des Maritimes.
Encore deux matchs avant la trêve
Le FC Metz enchaîne un sixième match de suite sans défaite toutes compétitions confondues, dont cinq victoires. Surtout, il remonte à la troisième place du classement de Ligue 2 et reste collé aux basques de Lorient et du Paris FC, les deux favoris pour la montée directe. Avant la trêve des confiseurs, Matthieu Udol et ses partenaires sont encore de sortie à deux reprises : samedi 14 décembre à Annecy pour la 16e journée de Ligue 2, puis le vendredi 20 décembre à Troyes en 32es de finale de la Coupe de France. Deux déplacements et autant d’embûches à éviter. C’est de saison.
National. L’ASNL prend une claque avant le choc
C’est bien connu, il vaut mieux perdre une fois sur le score de 4-0 que quatre fois 1-0. L’ASNL a pris l’eau comme jamais cette saison sur la pelouse d’Aubagne, équipe du milieu de classement de National. L’équipe de Pablo Correa était dans un jour sans et a sombré corps et âme. Une troisième défaite fâcheuse qui lui fait perdre la tête championnat au détriment de l’US Orléans, son prochain et dernier adversaire de l’année, vendredi 13 décembre à Marcel-Picot (19h30). L’occasion idoine de rebondir et de reprendre le fauteuil de leader avant la trêve hivernale.