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U4 d'Uckange. Dépollution industrielle : et si les plantes étaient la solution ?
Utiliser la nature pour dépolluer les sols, c’est le parti pris par l’Université de Lorraine qui expérimente le concept depuis 2013 sur la friche de l’U4 d’Uckange. Une initiative unique en France qui commence à attirer les curieux à l’heure où les friches deviennent un atout considérable pour les territoires.
Utiliser la nature pour dépolluer les sols, c’est le parti pris par l’Université de Lorraine qui expérimente le concept depuis 2013 sur la friche de l’U4 d’Uckange. Une initiative unique en France qui commence à attirer les curieux à l’heure où les friches deviennent un atout considérable pour les territoires.
Un jardin implanté au pied d’un Haut-Fourneau. C’est le drôle de pari porté par la collectivité du Val de Fensch en lien avec l’Université de Lorraine pour dépolluer les sols de l’U4 à Uckange. Un projet qui s’intitule : les Jardins de la transformation. Un joli nom porteur d’espoir pour les autres friches du territoire. Encore faut-il prendre son mal en patience… Puisque si cette méthode pour dépolluer semble la moins onéreuse – à titre de comparaison, selon les données du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), il faut compter un coût de moins de 50 euros par tonne de sol traité sur une phytoextraction, contre 190 euros minimum par tonne de sol traité sur l’incinération (hors site) ou de 40 à 1 300 euros par tonne de sol traité pour la technique de l’extraction chimique – elle nécessite beaucoup plus de temps.
L’expérimentation – inédite en France – qui s’opère actuellement à Uckange en est une belle preuve. Pensée depuis 2013, elle a connu ses premières implantations en 2021. Et le projet initial qui devait compter une douzaine de parcelles a finalement été réduit de moitié. Avec le recul, « c’est très bien comme ça car on ne s’imaginait pas à quel point ce serait chronophage », confie Leslie Sieja, médiatrice de ce projet. En effet, l’expérimentation implique la présence de quelqu’un en permanence sur le site pour gérer les jeunes pousses, l’arrosage et l’entretien. Aujourd’hui, six « modalités » [méthode de dépollution] sont donc en place sur des espaces de 250 m2. « Chacune d’entre elles est répétée trois fois dans des environnements différents pour les essais scientifiques et statistiques », précise Sonia Henry, responsable scientifique à l’Université de Lorraine qui assure le suivi des Jardins de la transformation.