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Le GRETA-CFA Lorraine Centre fait progresser la mixité au travail

À priori, avec 13,9 millions d’emplois occupés par des hommes et 13,1 millions occupés par des femmes en 2020 (source INSEE 2022), la parité semble acquise. Mais, à l’analyse dans...

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À priori, avec 13,9 millions d’emplois occupés par des hommes et 13,1 millions occupés par des femmes en 2020 (source INSEE 2022), la parité semble acquise. Mais, à l’analyse dans le détail des différents métiers, des écarts importants apparaissent selon les secteurs d’activité. Par exemples, celui des soins et de la santé est à 70% féminin, tandis que ceux du BTP ou des transports sont à 75% masculins.

Pour autant, la féminisation des métiers de l’industrie avance depuis 2019, date de création du conseil pour la mixité et l’égalité professionnelle dans l’industrie.

Pour sa part, le GRETA-CFA Lorraine centre participe à cette évolution en comptant de plus en plus de femmes dans les formations à des métiers jusqu’alors censés être masculins.

Valentine Jeandot, 18 ans, prépare un BTS CRC « conception et réalisation des carrosseries »

« Nous sommes deux filles sur un effectif de six stagiaires- indique-t-elle, ajoutant que -« tout se passe bien, en effet j’ai déjà suivi la formation conduisant au bac pro « construction des carrosseries » avec ce même groupe ».

La jeune fille ne connaissait pas particulièrement le secteur dans lequel elle s’est aujourd’hui orientée.

« Je l’ai découvert en cherchant un métier manuel », rappelle Valentine Jeandot qui précise « Le fait que ce métier soit très masculin ne me pose aucun problème car j’ai déjà travaillé dans un tel environnement ».

Pour sa part, Virginie Michelat , en reconversion professionnelle, a choisi une formation qualifiante dans le domaine du contrôle non destructif (CND).

« Le CND est un domaine d’activité peu connu alors qu’on le retrouve dans une multitude de secteurs industriels où la haute qualité des pièces produites est fondamentale, telles que les transports, l’automobile, l’aéronautique ou le btp », souligne la jeune femme.

C’est dans le cadre de ses précédentes fonctions de chargée de recrutement pour un constructeur automobile que Virginie Michelat a connu le CND.

« Après une formation universitaire dans le secteur tertiaire, je cherchais un métier dans lequel je pourrais m’épanouir. Je suis exigeante en termes de qualité, l’échange avec un professionnel du CND a suscité mon envie de changer de voie et, à31 ans, je me suis inscrite à une formation de 9 mois au lycée Loritz, finalisée par un certificat de qualification professionnelle (niveau bac+1) », explique la jeune femme qui conclut « je sais que je vais exercer dans un milieu fortement masculinisé, que je connais déjà pour avoir travaillé dans l’automobile. Je suis consciente aussi que peut-être certains tenteront de profiter que je sois une femme fraîchement sortie de formation pour tenter de me déstabiliser professionnellement, mais j’ai une forte personnalité et je devrais pouvoir m’imposer ».

Apprentie en 1ère année de CAP « carrosserie automobile » après s’être initialement orientée vers un BTS biotechnologies, Coralie Cunin n’est pas en terrain inconnu.

« Je me suis rapidement aperçue que le milieu de la réparation automobile me manquait. J’ai une vraie passion pour les voitures, au point que j’espère, plus tard, participer à des rallyes », confie la jeune fille de 19 ans qui souligne « je sais vers quoi je m’engage, mon grand-père était carrossier et mon père l’est aussi ».

Elle appréhende donc sereinement l’environnement masculin dans lequel elle se trouve, et elle assure que « s’il faut effectivement un peu de force pour exécuter certaines tâches, ce n’est pas insurmontable pour une femme ».