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À Laxou, le vrac et le bio ont (encore) dû mal à se faire une place
Consommer intelligent, telle serait la devise du Local à Vivre, implanté à Laxou. Depuis mars 2021, Adrien-Pierre Marq et Cynthia Aubert se sont lancés dans l’aventure de l’écoresponsabilité en créant d’une part une épicerie fine et d’autre part un lieu d’échange. Une démarche engagée vers un mieux-vivre ensemble et plus respectueuse de la planète. Le concept plaît.
Selon Célia Rennesson, directrice générale de l’association de professionnels Réseau Vrac, en 2022, 40 % des commerçants vrac exprimaient des difficultés, suite à la crise sanitaire. « Ils pensaient déjà à l’époque à fermer si rien n’était fait. Certains adhérents nous envoyaient des messages qui fendaient le cœur. Ils nous précisaient ne plus avoir les sous pour tenir. » Une dure réalité un an après, confirmée par Adrien-Pierre Marq citant aussi le déclin de nombreuses chaînes comme le magasin Biocoop, situé dans la zone de la Porte Verte à Essey-lès-Nancy, qui a définitivement baissé le rideau en mai : « C’est le bio et le vrac qui souffrent le plus de l’inflation. Et le discount qui prend de plus en plus de place. » Avec la hausse des prix, la filière bio enregistre, elle aussi, une baisse. Entre janvier et septembre 2022, les ventes de produits bio ont chuté de 6,3 % En France, selon la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB).
Manger et acheter « mieux » pour vivre en meilleure santé
Son discours est simple. « Notre objectif est de permettre un accès à une consommation alternative plus éthique, plus qualitative, tout en soutenant l’économie locale », explique-t-il. L’épicerie affiche plus de 1 700 références et travaille avec près d’une quarantaine de producteurs locaux dans un rayon de moins de 200 kilomètres. Une force que le commerçant souhaite mettre en valeur. Son but est de renforcer les liens avec le territoire et de créer une force économique servant de « maille à un tissu social plus respectueux de chacune et chacun », rappelant que « les habitudes alimentaires et les comportements d’achat ont des conséquences directes sur l’environnement ». En France, l’industrie agroalimentaire dans l’ensemble de son cycle de vie (élevage et agriculture, transport, emballage, vente, recyclage, etc.) représente environ 30 % des émissions de gaz à effet de serre du pays, contribuant ainsi au changement climatique. Repenser sa manière de manger et d’acheter, c’est bon pour la santé mais aussi la planète.