Originaire de Metz, la journaliste Audrey Morellato a coprésenté l’édition spéciale sur France Inter le soir des attentats. Elle raconte ces heures sous tension.
Audrey Morellato était affectée à la présentation des flashs de la tranche 20h-1h, le vendredi 13 novembre, sur France Inter. « Au flash de 22h, on savait qu’il se passait quelque chose. Mais nous n’avions pas d’informations fiables, personne sur place, on ne pouvait pas s’avancer. On n’a rien donné », raconte cette journaliste de 30 ans entrée à Radio France il y a six ans après avoir fait ses premières armes sur Europe 1 et BFM Radio.
La soirée change de tournure pendant l’heure qui conduit au journal de 23h. « Très vite les chefs sont revenus à la rédaction, notre reporter de permanence est parti sur place, les journalistes qui habitent le quartier sont allés sur le terrain. On a ouvert le journal avec une intervention en direct du reporter de permanence, puis on a lancé le sujet suivant qui était prévu dans le déroulé du journal. Quel sujet ? Je ne m’en souviens même plus… Pendant sa diffusion, les reporters sur place nous appellent et nous confirment qu’il s’est passé quelque chose. Même chose avec les journalistes sportifs présents au Stade de France. Dès après, on est passé en édition spéciale. » Un exercice sur le fil du rasoir : « A ce moment-là, on ne sait pas grand-chose. On sait qu’il y a dix-huit morts mais on n’est pas vraiment sûrs de ce qu’il se passe au Bataclan. On ne peut rien confirmer, on ne peut que s’appuyer sur des témoignages. »
La soirée change de tournure pendant l’heure qui conduit au journal de 23h. « Très vite les chefs sont revenus à la rédaction, notre reporter de permanence est parti sur place, les journalistes qui habitent le quartier sont allés sur le terrain. On a ouvert le journal avec une intervention en direct du reporter de permanence, puis on a lancé le sujet suivant qui était prévu dans le déroulé du journal. Quel sujet ? Je ne m’en souviens même plus… Pendant sa diffusion, les reporters sur place nous appellent et nous confirment qu’il s’est passé quelque chose. Même chose avec les journalistes sportifs présents au Stade de France. Dès après, on est passé en édition spéciale. » Un exercice sur le fil du rasoir : « A ce moment-là, on ne sait pas grand-chose. On sait qu’il y a dix-huit morts mais on n’est pas vraiment sûrs de ce qu’il se passe au Bataclan. On ne peut rien confirmer, on ne peut que s’appuyer sur des témoignages. »