Barrages de Ligue 1 : le FC Metz contre le reste du monde

Chaud brûlant ! Porté par Georges Mikautadze, le FC Metz va tenter de se maintenir en Ligue 1 face à Saint-Etienne, l’un des clubs les plus populaires et médiatiques de l’Hexagone. Match aller dans le Forez, jeudi 30 mai. Retour à Saint-Symphorien, dimanche 2 juin. Le PSG, Lyon, Monaco ou Lille d’un côté, Dunkerque, Martigues, Rodez ou Laval de l’autre. Le FC Metz ne sait pas encore dans quelle division il évoluera la saison prochaine, mais le nom de ses adversaires ne fait pas autant rêver s’il reste en Ligue 1 ou s’il nous refait encore le coup de l’ascenseur pour se retrouver en Ligue 2. Le club de Bernard Serin n’avait pas, et c’est une grave erreur, anticipé la remontée de l’an passé. Il l’a payé cash avec une équipe, certes courageuse, mais tellement inférieure techniquement et tactiquement. Il a tout de même réussi à arracher les barrages pour un petit but au détriment de Lorient et c’est déjà un miracle. « On est dans cette situation mais on est en vie et on veut le rester jusqu’au bout », reconnaît l’entraîneur Laszlo Bölöni. Face à Metz se dresse Saint-Etienne. Sans doute le pire adversaire possible à ce stade. Au regard de la ferveur populaire qui entoure les Verts, de la qualité de l’effectif et de l’entraîneur Olivier Dall’Oglio. La formation du Forez a raté le coche pour la montée directe avec deux points pris lors des trois dernières journées de championnat, mais elle a repris du poil de la bête lors du pré-barrage contre Rodez et arrive avec une dynamique positive. « Avant le PSG, Lyon et Marseille, il y a eu Saint-Etienne. Tu vois cette culture dans le stade, qui est plein avec des supporters qui donnent tout, parfois trop. » Il ne faudra justement pas compromettre ses chances de se maintenir en prenant le bouillon dans le Chaudron de Geoffroy-Guichard lors du match aller.

Ça bouge en coulisses

Le FC Metz possède l’avantage d’avoir dans ses rangs un attaquant du calibre de Georges Mikautadze et de recevoir au match retour à Saint-Symphorien qui affichera encore guichets fermés. On espère que ce sera suffisant, mais il faudra de toute façon tirer les leçons de cette nouvelle saison énergivore psychologiquement, marquée par des tensions parmi les décisionnaires, notamment entre Pierre Dréossi, le directeur sportif et Bob Tahri, coordinateur chargé du recrutement. Le premier devrait, selon plusieurs sources concordantes, s’engager du côté du Racing Club de Lens. Le nom de Frédéric Arpinon, qui occupait depuis deux ans un rôle de manager général à Génération Foot, revient avec insistance pour le remplacer. Mais avant ça, place au terrain et à cette double confrontation qui sent le soufre.