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Démission du maire de Tomblaine : « C’est toute la population qui est en colère »
Le maire de Tomblaine assure qu’il continuera de s’opposer au projet de la préfecture de Meurthe-et-Moselle d’installer des hébergements d’urgence sur le site de l’ancienne caserne de pompiers.
Quant au projet de la préfecture d’installer des hébergements d’urgence en lieu et place de l’ancienne caserne de pompiers, en face du stade Marcel-Picot, le maire de la commune est loin d’avoir dit son dernier mot. « Nous allons continuer à lutter contre cet arrêté de réquisition. Dès le premier match de l’ANSL nous irons à la rencontre des supporters du club pour leur faire signer la pétition, nous irons devant le collège et le lycée à la rencontre des parents d’élèves. Enfin, nous attaquerons cet arrêté en engageant des poursuites au niveau du tribunal administratif mais aussi l’État sur la question des droits humains. »
Par là, Hervé Féron entend dénoncer les conditions « indignes » dans lesquelles les futures familles seront accueillies sur le site tomblainois. « Je n’ai aucune animosité contre les migrants mais il s’agit d’un quartier complètement enclavé, entre des infrastructures sportives, des parkings en très mauvais état et le carrefour de la Fraternité particulièrement fréquenté. On crée une situation de danger pour ces familles. D’autant plus que, tous les 15 jours, pendant huit mois dans l’année, il y a souvent des heurts entre supporters aux sorties de match, des jets de pétards, de fumigènes, etc. »
Selon lui, il s’agit d’une décision totalement arbitraire et unilatérale car, alors que d’autres hypothèses devaient être étudiées, l’élu assure que « rien n’a été fait » pour trouver une solution alternative. « J’avais fait la proposition que les 13 communes de la métropole de plus de 5 000 habitants accueillent, chacune, trois familles. Pas une seule afin d’éviter l’isolement mais pas dix non plus pour ne pas créer de phénomène de ghetto. Si l’État joue le jeu et leur accorde un titre de séjour ne serait-ce que pour un an, je me fais fort de leur trouver du travail. Mais non, l’État préfère les stocker pour mieux les renvoyer ensuite et refuse d’accueillir ces personnes dignement. C’est la honte de la République. »