Départementales : Laurent garcia « confiant pour dimanche »

En binôme avec Nathalie Engel, le maire de Laxou, en tête dans sa ville mais devancé à Villers, met toute son énergie dans un sprint final dont l’issue s’annonce serrée. Laurent Garcia ne passe pas son temps à affiner sa stratégie pour le deuxième tour. C’est porte-à-porte à hautes doses et contact direct avec les citoyens. D’abord pour les convaincre d’aller voter dimanche, ensuite pour les persuader qu’il forme, avec Nathalie Engel, un duo gagnant et surtout efficace pour le canton. Les plus optimistes de leurs partisans les voyaient virer en tête, il n’en a rien été. Plus dure fut la chute ? N’exagérons pas, ce n’est pas une catastrophe électorale irrattrapable, à peine une légère déconvenue. « Je regrette une forte abstention, même si sur le canton de Villers-Laxou la participation a été plus forte qu’ailleurs. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour la démocratie. A l’inverse, le recul du Rassemblement national est une bonne nouvelle. »

Mobiliser les abstentionnistes

Ni débordement de déception ni assurance à toute épreuve : les résultats imposent à Laurent Garcia de mener une campagne de second tour sans fausse note. Devancé par Valérie Beausert-Leick, présidente sortante de l’assemblée départementale, ressent-il un sentiment d’incomplétude et d’inquiétude ? « Je me réjouis d’être en avance de 200 voix à Laxou. Quand on voit la faiblesse de l’écart lors des municipales où je l’emporte de 33 voix, il y a eu lieu d’être satisfait. Par contre, le résultat de Villers où notre adversaire est de peu devant nous me déçoit. » Comment s’y prendre pour que l’entre-deux tours inverse la tendance ? « S’investir à fond, être sur le terrain, parler aux gens. C’est que je fais sur la partie Laxou alors qu’à Villers, Nathalie Engel et François Werner intensifient le porte-à-porte. Nous faisons tout pour mobiliser les abstentionnistes et notre propre camp. » Quel que soit le résultat, des têtes d’affiche seront élues ou battues. Voilà pourquoi il est hors de question de faire relâche. Derrière les sourires, y a-t-il de la fébrilité ? « Rien n’est jamais gagné d’avance mais nous sommes confiants pour dimanche. » Devant l’obstacle qui se rapproche, Laurent Garcia dessine des convictions, avance des principes, s’inscrit dans une ligne de transformation. Sera-t-il entendu ? Dans ce canton observé à la loupe, les électeurs vont trancher.