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Grand Est : quatre talents locaux à découvrir en avant-première

Lequel de ces artistes représentera la région Grand Est aux Inouïs du Printemps de Bourges, premier dispositif national de repérage et de sélection de nouveaux talents artistiques ? Voici les quatre finalistes régionaux qui se produiront sur la scène de l’Autre Canal jeudi 8 février. Et si vous les écoutiez avant qu’ils ne soient (très) célèbres ?

Lecture : 3 min
Par Elise De Grave
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Lequel de ces artistes représentera la région Grand Est aux Inouïs du Printemps de Bourges, premier dispositif national de repérage et de sélection de nouveaux talents artistiques ? Voici les quatre finalistes régionaux qui se produiront sur la scène de l’Autre Canal jeudi 8 février. Et si vous les écoutiez avant qu’ils ne soient (très) célèbres ?

Wysteria, en apesanteur

Wysteria. © Frank Loriou
Avec ses faux airs de Billie Eilish, l’autrice-compositrice Wysteria n’a que 19 ans et semble déjà parfaitement à l’aise avec son art et les codes du milieu. Multi-instrumentiste, la Nancéienne Cyann, de son prénom à la ville, est depuis très jeune une hyperactive de la musique aussi bien héritière d’un folk léger et authentique que d’une pop inspirée. À l’aise en anglais comme en français, elle s’accompagne de tonalités tout en apesanteur, souvent mélancoliques parfois plus enjouées. Son premier album Lycoris sortira en cette année, après un premier EP en novembre 2023.

!AYYA !, vibrant et percutant

AYYA. © Lauriane Bieber
Ça sonne comme un simple cri, mais c’est bien plus que ça. D’un côté une guitare, de l’autre une batterie et un synthé. Ce duo nancéien défie les lois de la musique contemporaine de par sa formation et nous présente sa vision d’un rock énergique sans concession, noise, électro, parfois psychédélique, invitant l’auditeur dans une transe à tendance festive. Écouter, danser et se sentir simplement vivant. Le duo travaille encore sur son nouvel album qui devrait sortir début 2024.

JABBA360, dans tous les sens

Jabba360. © Hellena Burchard
C’est un chanteur, parfois rappeur qui sait dépasser les frontières entre les genres en mélangeant les styles, avec parfois des grands écarts étonnants. Sur ce pâturage, on reconnaît la végétation grunge de Nirvana, l’élevage croisé de The Garden et les graines futuristes de Winnterzuko. Son EP de neuf titres sorti en 2023 chez Floréal records donne un bon aperçu de l’amplitude de cet artiste, qui fait un peu tourner la tête en sautant de la pop synthétique des années quatre-vingt au rock distordu des 90 jusqu’au rap plus récent. S’il y a 360 dans son nom, ce n’est peut-être pas un hasard…

Josy Basar, ordre et volupté

Josy Basar. © DR
Le Messin Josy Basar élabore une musique électronique minimaliste faite de rythmes accrocheurs et de ritournelles entêtantes. Inspirés par les paysages ruraux de l’Est, les zones commerciales et les ambiances de salle des fêtes, ses titres à la candeur mélancolique convoquent autant la chanson francophone que la synthpop club lo-fi. Il se produit aussi bien sur des scènes officielles que dans des lieux alternatifs. Son parcours a particulièrement été marqué par une tournée en Europe de l’Est, République tchèque et Slovaquie, en première partie de Princess Chelsea. Jeudi 8 février à 20h30. Gratuit sur inscription sur lautrecanalnancy.fr