Magasin Fémina à Faulquemont
Monique Lallement, 71 ans, a débuté sa carrière comme vendeuse dans le magasin dont elle est aujourd’hui propriétaire. Connue comme le loup blanc à Faulquemont, elle jouit d’une clientèle d’habitués et est, depuis six mois, la dernière vendeuse de vêtements de la commune.
Comment vont les affaires ?
« Très bien ! En fait, je n’ai jamais senti la crise. D’une année à l’autre, mon chiffre d’affaires est toujours resté stable. Sans doute parce que je vends de bons produits ! Et mes clients me connaissent depuis 33 ans… En plus, depuis six mois, je suis le seul magasin de vêtements qui reste à Faulquemont. »
Avez-vous observé une évolution dans le comportement de votre clientèle ?
« A mon sens, la plus grande évolution concerne les produits de la mercerie : avant, j’avais un grand stock avec des galants pour les coutières, par exemple. Aujourd’hui, la disparition de ce secteur d’activités diminué mon rayon »mercerie’, même si je continue de vendre beaucoup de boutons et de fils. »
Quels sont vos projets ?
« J’aimerais beaucoup redonner un coup de jeunesse à mon magasin un peu vieillot. Remplacer les boiseries et rajouter des rideaux dans mes vitrines, transformer l’éclairage et le plafond pour qu’ils soient plus esthétiques. »Son top« La laine pour écharpes. C’est une folie, à partir d’août et jusqu’en octobre. »
Son flop « Les chemises pour hommes. Je ne vends plus que des polos, en ce moment ! Mais la fête des pères va arriver, je garde confiance… »
Cet article est paru le 7 juin dans l’hebdomadaire La Semaine n° 375. Pour lire le journal dès sa parution, abonnez-vous !