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Pont et jours fériés : peut-on encore travailler au mois de mai ? Les différents points de vue en Moselle et en Meurthe-et-Moselle
Cette année, le mois de mai est un véritable casse-tête. Entre les vacances scolaires et les jours fériés qui permettent de multiplier les ponts, la question se pose : est-il seulement possible de travailler ?
À Jarny, là où est basée l’entreprise Le Bras Frères, à l’origine de la reconstruction de la Flèche de Notre Dame à Paris, on s’adapte : « C’est excessivement complexe pour nos équipes qui partent normalement sur le terrain toute la semaine sur nos chantiers disséminés en France et en Belgique. Pour des questions d’économie de CO2, hors de question de multiplier les allers-retours sur deux ou trois jours. Alors on cale des formations sur ces semaines à trous », explique Julien Le Bras, le dirigeant de l’entreprise de 300 collaborateurs qui pèse 70 millions d’euros de chiffre d’affaires. Marie-Claude Briet-Clemont, la présidente du Conseil économique et social du Grand Est (Ceser), préfère aussi voir le verre à moitié plein : « Il faut s’organiser un peu, mais on y arrive ! Nous présenterons nos notes d’intention et nos travaux pendant le mois de mai. Tout le monde reste productif », promet-elle.
Et puis il y a ceux pour qui rien ne change, ceux qui sont dans le jus de toute façon. « Je ne peux pas vous répondre, pas même 5 minutes. Je suis en consultation », confiera un médecin généraliste de Metz.
« Je bosse 7 jours sur 7 depuis 7 ans. Beaucoup de salariés sont en congés et c’est normal. Mais en tant qu’entrepreneur, c’est plus compliqué. Je profite de la rigidité de la France sur ces questions-là. Parce que tout est plus calme et cela me permet d’avancer sur la stratégie de l’entreprise et sur les scripts de mes prochaines vidéos », lâche de son côté, Owen Simonin, fondateur de la start-up messine Meria (40 collaborateurs) spécialisée dans les cryptomonnaies, et YouTubeur (sa chaîne Hasheur compte 700 000 abonnés).