Le Rotary veut casser son image

Cette année, les représentants thionvillois du Rotary International ont planté le décor de leur « semaine de la communication » dans les allées du centre commercial Géric. Qui plus est un samedi, lorsque pas moins de 12 000 personnes le fréquentent.

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Cette année, les représentants thionvillois du Rotary International ont planté le décor de leur « semaine de la communication » dans les allées du centre commercial Géric. Qui plus est un samedi, lorsque pas moins de 12 000 personnes le fréquentent.

« Pendant longtemps, communiquer n’a pas été la priorité du Rotary. Certains membres y sont même encore totalement opposés. Mais il faut vivre avec son temps et casser son image de notables qui se retrouvent au restaurant chaque semaine. » Représentant du club Thionville-Porte de France et porte-parole du gouverneur du district 1790, Thierry Georges appartient à la jeune génération. Celle qui utilise volontiers les moyens de communication pour mettre en lumière les actions menées. Il était présent, avec quelques autres, afin de sensibiliser les passants et en particulier les jeunes. A leurs côtés,  une poignée de jeunes filles en blazer s’appliquaient, dans un excellent français, à raconter leur histoire aux intéressés. Qu’elles soient Américaine, Brésilienne ou Equatorienne, chacune d’entre elles est en France pour un an grâce au Rotary International.
Clémence Bodocco, elle, est une jeune Française de 23 ans. Elle a pu partir au Canada via ce programme d’échange rotarien. « C’est à 15 ans que j’ai décidé de partir. Dans mon lycée, le proviseur et les professeurs s’étaient opposés à mon choix. Ils disaient que j’allais perdre une année. Mais si c’est cela perdre une année, je suis prête à perdre une vie entière ! »
Fraîchement diplômée en master de Politique et Management de l’égalité et de la diversité, elle effectue actuellement son dernier stage en entreprise chez Eiffage qui a réalisé le viaduc de Millau. De quoi donner de la hauteur au moment de rechercher son premier emploi. Clémence se dit « employable dans le monde entier. » Car en plus de maîtriser parfaitement l’anglais et le français, la jeune fille parle couramment l’allemand, l’italien et l’espagnol. Finalement, la meilleure preuve de réussite pour tous.

Cet article est paru le 25 mars 2010 dans l’hebdomadaire La Semaine n° 262. Pour lire le journal dès sa parution, abonnez-vous !