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Législatives : comment ont voté Metz et Nancy au premier tour, comparées aux autres métropoles françaises ?

Dans les 23 métropoles françaises, à quelques exceptions près, la gauche est ressortie gagnante du premier tour des élections législatives, le 30 juin dernier. Qu'en est-il à Metz et Nancy ?

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Par David Leduc
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La Semaine
Dans les 23 métropoles françaises, à quelques exceptions près, la gauche est ressortie gagnante du premier tour des élections législatives, le 30 juin dernier. Qu’en est-il à Metz et Nancy ? Que ce soit en Moselle comme en Meurthe-et-Moselle, le constat s’impose : dans les circonscriptions de Metz et de Nancy, soit la domination du Rassemblement national est moindre que partout ailleurs (c’est le cas en Moselle), soit le parti d’extrême droite ne parvient pas à dépasser la gauche. Une tendance qui se vérifie dans la plupart des 23 métropoles françaises, à en croire le constat effectué par le Cevipof (centre de recherches politiques de Sciences Po) au regard du vote au premier tour des législatives 2024 dans les 23 métropoles françaises. Selon son directeur, Martial Foucault, qui met en avant les rapports de force politique dans ces villes, 6 d’entre elles ont opté à plus de 50 % pour le candidat du Nouveau Front Populaire (en l’occurrence, Lille, Grenoble, Nantes, Toulouse, Montpellier et Rennes). L’alliance de la gauche recueille par ailleurs entre 40 et 50 % des suffrages dans dix d’entre elles.

C’est le cas de la ville de Nancy. La commune de Meurthe-et-Moselle s’est tournée à 45,4 % vers son candidat Nouveau Front Populaire. La 2e force politique est la majorité présidentielle (28,2 %), et derrière le Rassemblement national (18,4 %). Dans 5 autres métropoles, l’écart entre les trois blocs politiques est moins net. C’est le cas à Metz, où la gauche arrive certes en tête (37 % des électeurs de Metz se sont tournés vers un candidat du Nouveau Front populaire au premier tour des législatives), mais suivie de 10 points par le Rassemblement national (27,6 %). On constate dans la commune de Moselle, en revanche, un affaissement du vote macroniste (12,4 %). Sur les 23 métropoles françaises, seules deux ont un rapport de force politique à l’avantage du Rassemblement national : Nice et Toulon.