Législatives : les sacrifiés du front républicain en Meurthe-et-Moselle

Qui sont les candidats qui se sont désistés en Meurthe-et-Moselle pour faire barrage au Rassemblement national au second tour des élections législatives ? En Meurthe-et-Moselle, au premier tour des élections législatives, deux candidats sont arrivés en troisième position. Qualifiés arithmétiquement pour le second tour du 7 juillet, ils ont décidé de se retirer pour donner plus de chance à leur adversaire d’hier de battre le RN. Des désistements plus ou moins prompts, plus ou moins naturels selon les cas.

Nancy 1 – Philippe Guillemard

Philippe Guillemard a voulu se donner quelques heures avant de prendre sa décision. Sonné dimanche soir, distancé de trois fois rien par la RN Patricia Melet arrivée en deuxième position, le député sortant de la majorité présidentielle, doublure de l’ancienne ministre Carole Grandjean, a voulu d’abord un échange avec le Premier ministre Gabriel Attal. L’avocat nancéien, venu à la politique suite à l’appel à la société civile d’Emmanuel Macron en 2017, se pliera au final aux consignes du Premier ministre lundi 1er juillet après-midi. Celui qui n’aura été député qu’en pointillé appelle à battre le RN et de facto apporte son soutien à la socialiste Estelle Mercier.

Lunéville – Barbara Bertozzi-Biévelot

L’écologiste Barbara Bertozzi-Biévelot n’a pas tergiversé. Dès dimanche soir, la directrice d’école a rendu sa copie : malgré ses 20,59 % des suffrages, arrivée troisième, elle annonce se désister pour faire barrage à la candidate du Rassemblement national Dominique Bilde opposée dimanche 7 juillet au sortant LR Thibault Bazin.