Le président du conseil régional de Lorraine s’est rendu dans les locaux d’Ecologgia, le promoteur nancéein de constructions écologiques, la référence du moment dans le grand Est français. Une rencontre qui dessine les contours d’une sensibilité que le politique se doit plus que jamais d’afficher.
Premières livraisons prévues fin 2010
Nicolas Regrigny n’a pas à se forcer pour séduire, comme base de ce projet une charte d’écoqualité en douze points comme douze preuves irréfutables, il n’y a qu’à la lire. A Jean-Pierre Masseret de rebondir face à l’évidence : « Pour un décideur politique, le but de la visite est de voir les propositions des professionnels du développement durable pour les comprendre et les accompagner par la suite à travers des normes et des cahiers des charges ». Particuliers, publics, l’entreprise construit sur tous les fronts. Mais le Conseil Régional lui ne s’occupe que des lycées et « il y en a déjà beaucoup», la question de l’aménagement de ces derniers est faiblement traitée. Le président lorrain salue l’innovation « chacun va s’y mettre, les donneurs d’ordres, les collectivités territoriales, les particuliers, et Ecologgia indique la voie à suivre ». Le groupe parrainé par Jean-Marie Pelt, président de l’Institut Européen d’Ecologie, place également au centre de ses préoccupations la formation dans la filière qui fait sa réussite. « Nous voulons convertir les chômeurs à l’énergie durable par l’intermédiaire de la fondation de François Pelissier, les Allumeurs d’étoiles ».« La formation dans la filière c’est très bien mais il faudra voir avec la Cnam pour monter le contenu pédagogique. Vous visez les ingénieurs mais il faut regarder vers les techniciens et ouvriers », rétorque le président du conseil régional, ajoutant : « je ne veux pas être pris pour une vache à lait, je veux être consulté avant car on doit s’inscrire communément dans cette responsabilité ». Une gorgée de Perrier, des poignées de main… fin de la visite.
Cet article est paru le 18 juin 2009 dans l’hebdomadaire La Semaine n° 223. Pour lire le journal dès sa parution, abonnez-vous.