La démission de Nicolas Hulot du gouvernement d’Edouard Philippe a replacé le mouvement écologiste au cœur de l’actualité. Même si l’urgence est connue et partagée par tous, elle ne se traduit pas politiquement. Dans le parti Europe Ecologie les Verts, lui-même, le combat est compliqué, plombé par des divergences internes. Metz est l’illustration de ce constat. Trois écolos, pas forcément tous Verts, font le point sur ce parti dont les idées ne rassemblent pas assez.
Ils se comptent sur les doigts des deux mains. Une dizaine d’adhérents à la section Europe Ecologie Les Verts (EELV) à Metz. « On n’a jamais été beaucoup plus », resitue Mathias Boquet, responsable de l’antenne messine. « Le militantisme ne marche plus que ce soit dans les partis ou les syndicats », ajoute Philippe Casin, assis à ses côtés. Il est le seul membre d’EELV qui siège au conseil municipal de Metz dans les rangs de l’opposition. Les trois autres Verts d’origine, présents sur la liste d’ouverture de Dominique Gros, à savoir Marie-Anne Isler Béguin, René Darbois et Marylin Molinet, se sont éloignés d’un parti où ils ne se retrouvaient plus. « Je suis peinée de tout cela. Tout ma vie, je l’ai consacrée à l’écologie », souligne Marie-Anne Isler Béguin. Elle a choisi de rester fidèle à Dominique Gros. « Soit on entre dans une majorité et on accepte parfois d’être minoritaire, soit on n’y entre pas », estime celle qui est aussi vice-présidente de Metz Métropole en charge des transports.
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