
Une manifestation organisée ce samedi
Sur Facebook, plus de 2 600 personnes touchées par ces restrictions se sont rassemblées dans le groupe « Les frontaliers de la Brême d’Or ». Créée jeudi 4 mars, cette page vise à dénoncer les mesures imposées à la frontière, et demande un assouplissement. Le créateur du groupe a par la suite décidé d’organiser une manifestation samedi 6 mars à 10 h, aux abords du centre de dépistage, pour exprimer le mécontentement des travailleurs frontaliers. Les restrictions n’ont pas non plus manqué de faire réagir les élus. Parmi eux, le député de la Moselle Christophe Arend, qui a écrit sur son compte Twitter : « Bilan d’une journée de test Covid-19 au centre de dépistage de l’Eurodistrict Saarmoselle des frontaliers : 1 580 tests, 1 positif. » Accompagné d’un smiley dubitatif, ce message vise à interpeller Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, et le gouvernement allemand.
Bilan d’une journée de #tests #Covid_19 au centre de dépistage de @saarmoselle des #frontaliers entre @saarland_de et @MoselleCD57 1 580 tests 1 positif @BMI_Bund @CBeaune @MiRo_SPD pic.twitter.com/6vTJ5uNWjT
— Christophe Arend (@christophearend) March 3, 2021
De leur côté, les députées européennes Nathalie Colin-Oesterlé et Christine Schneider soulignent l’importance de garder les frontières ouvertes, mais regrettent l’absence de concertation entre les deux pays. « Alors que nous partageons un même bassin de vie, les décisions prises unilatéralement et sans concertation sont regrettables et dommageables », écrivent les eurodéputées dans une lettre adressée aux autorités françaises et allemandes. Dans leur missive, elles proposent le lancement rapide d’une task-force franco-allemande, en complément du comité de coopération transfrontalière, afin de décider de mesures plus adaptées à la vie quotidienne des habitants de la région.