Moselle : quatre bonnes raisons de réserver son billet pour le festival Mécleuves Terre de Blues

Les 5 et 6 septembre prochains, le festival Mécleuves Terre de Blues revient pour sa sixième édition. Pendant les deux soirs du festival, dix concerts, une quarantaine d’artistes et pas moins de 4 000 personnes sont attendus. La rédaction vous donne quatre raisons de réserver votre billet dès maintenant.

La petite histoire

Et si on vous disait que l’idée du festival est partie d’un barbecue à la fête du village de Mécleuves ? Vincent Meyer, le cofondateur du festival, aime revenir sur cette anecdote. « J’étais encore conseiller municipal à l’époque. À la fête du village, on s’est rendu compte qu’on était sur un superbe site et qu’on pourrait faire quelque chose de différent pour cette fête », raconte-t-il. Les réunions se sont ensuite enchaînées autour de « pasta party » et les intéressés se sont rassemblés pour mettre en place une première édition du festival en 2018. Des débuts qui ont connu un grand succès, puisque certains artistes invités venaient déjà des États-Unis. Depuis, le festival n’a cessé de s’améliorer pour attirer toujours plus de curieux.

Découvrir le blues, mais pas que

Certes, le festival de Mécleuves respire d’abord le blues, musique née au XIXe siècle dans le sud des États-Unis, au sein des communautés afro-américaines marquées par l’esclavage et la ségrégation raciale, mais il a rapidement évolué pour donner naissance à différents styles : blues traditionnel, rhythm and blues, Chicago blues… Autant de blues uniques que l’on peut découvrir et apprendre à apprécier. Mais si le blues règne en maître sur le festival, il n’y a pas que ça. Il va de pair avec le rock, la soul, la country, le boogie-woogie, le hard rock, le groove et la musique méditerranéenne. Les artistes s’amusent avec la diversité de ces genres pour montrer leur talent et exploiter l’association de ces styles différents. Ce qui donne un mélange détonnant, parfois explosif, mais toujours entraînant et accessible.

La qualité des artistes

Pendant le festival, ce ne sont pas moins de quarante artistes qui vont se succéder pour assurer le show. Et quels artistes ! La programmation, établie par Nicolas Vallone, le directeur artistique, est « à couper le souffle », selon Christine Marcelli, son assistante. « On est très fiers d’accueillir encore cette année de grosses pointures du milieu, venant de tous les horizons ». De France, d’Europe mais aussi d’outre-Atlantique, ils ont été salués pour leur talent. Par exemple, Nirek Mokar, « le nouveau prodige français du boogie-woogie » d’après Nicolas Vallone, est un musicien d’à peine 21 ans pourtant déjà auréolé de succès en 2020, après avoir remporté le Grand Prix du Disque du Hot Club de France.

Le succès

4 000, c’est le nombre de personnes attendues au festival. Un succès qui se confirme année après année. « Au fil des ans, on a su attirer d’autres publics. Ils viennent du Luxembourg, de la Belgique, mais aussi de l’ouest et du sud de la France. C’est un signe de la qualité du festival ». 4 000, c’est pourtant un chiffre que les responsables du festival ne veulent pas dépasser, même si le site pourrait le permettre. L’objectif est de rester dans un cadre familial et convivial. Les amateurs de blues seront accueillis par près de 150 bénévoles et pourront profiter des concerts pour des prix abordables : 17 euros pour un soir, 25 euros pour les deux. Des prix qui ont augmenté par rapport à l’année dernière, mais qui restent accessibles. Des tarifs réduits seront proposés aux étudiants, aux personnes sans emploi et aux seniors pour que tous puissent découvrir ou redécouvrir le festival.

Claire Thery