
Énergies fossiles et travailleurs frontaliers
Fixé par l’ONG américaine Global Footprint Network, le jour du dépassement est calculé en divisant la quantité de ressources écologiques que la Terre peut générer sur l’année par l’empreinte écologique de l’humanité et en multipliant le tout par 365 le nombre de jours. Comment un pays comme le Luxembourg, qui ne compte même pas un million d’habitants, peut générer un si gros impact sur l’environnement ? Alors que le gouvernement s’est fixé pour objectif une baisse de 50 à 55% des émissions de CO2 d’ici 2030, le bilan des émissions du Grand-Duché est très négatif, en raison de l’exportation de produits pétroliers.
Par ailleurs, ce calcul se basant sur le nombre d’habitants de chaque pays, il ne prend pas en compte les travailleurs frontaliers. Pourtant, ces derniers représentent 42 % du marché du travail luxembourgeois, et participent également à l’empreinte écologique du pays. Il faut également noter la présence d’industries très consommatrices en énergie dans le pays, mais aussi sa taille. Pour contrer cet impact catastrophique sur l’environnement, le gouvernement luxembourgeois a présenté lundi 10 février sa stratégie nationale « Économie circulaire », à l’occasion d’une conférence de presse. L’objectif : lutter plus efficacement contre le changement climatique.
