
A la pointe
Ainsi, Louis Pasteur Santé multiplie les alliances avec ses homologues publics. Que ce soit en permettant à ses médecins d’assurer des gardes en réanimation au CHR Bel-Air à Thionville, intervenir en cardiologie en lien avec le CHRU de Nancy ou sur les actes de maternité à Épinal. « À Saint-Dizier, nous partageons même le bloc opératoire. Il faut revenir à des pratiques de bon sens si l’on veut offrir les meilleurs soins sans que la population ait à faire des kilomètres. »
Une qualité de service qui passe aussi par des équipements à la pointe. Ainsi, l’innovation fait-elle partie du credo défendu par le groupe. Cet automne, par exemple, la clinique d’Essey-lès-Nancy disposera d’un matériel permettant à ses neurochirurgiens de pratiquer des chirurgies de la colonne vertébrale et du dos mini-invasives en navigation 3D. « Nous serons le premier établissement privé de Lorraine à l’employer. » Et parmi les appareils de haut niveau à disposition des équipes, Louis Pasteur Santé peut aussi se targuer de disposer de deux robots Da Vinci (ultraperformants en chirurgie urologie), de Navio (assistant robotique en chirurgie orthopédique), de Fluobeam (système high-tech pour la détection des parathyroïdes) ou encore d’une IRM à Thionville. Se dire « Pôle médical d’excellence », ça se prouve !

A Thionville, Ambroise-Paré voit grand
Sise à Thionville, la clinique Ambroise-Paré s’apprête à plier bagages. Direction la ZAC Meilbourg à Yutz, pour un bâtiment entièrement neuf, plus vaste et disposant de 12 salles de bloc. Quelque peu retardé, le chantier est sur le point de démarrer cet automne. Soit un investissement de l’ordre de 50 millions d’euros pour le groupe Louis Pasteur Santé qui a repris l’établissement en 2014. « Sur ces huit premières années, nous avons déjà augmenté de 50 % l’activité du site. Mais en termes d’hospitalisation et de chirurgie sur Thionville et ses environs, il nous semblait qu’il y avait encore un potentiel à exploiter », pointe Christophe Baillet, président du groupe à l’initiative du projet. En clair, pas question de se contenter d’un simple transfert d’activité. La volonté affichée consiste à étoffer encore l’offre de soins locale. « Savoir qu’un tiers ou un quart de la population de Thionville et environs va se faire soigner à Metz, ça prouve qu’il y a besoin sur place. » Si la chirurgie restera au cœur du projet, il est aussi question d’obtenir une autorisation de soins en médecine avec une double orientation médecine polyvalente gériatrique/médecine spécialisée en complément des chirurgies pratiquées pour une prise en charge globale des patients (gastro-entérologie, rhumatologie, urologie, cardiologie notamment). La construction comprendra aussi une maison médicale. Le tout devant ouvrir pour 2025.