
Union sacrée de… papier ?
Quoi, quand, où, comment… ? « Tout cela se met en place, je ne peux donc pas en dire davantage pour l’instant. Une conférence de presse sera organisée cet été encore pour des précisions. Ce que je retiens, pour l’instant, c’est que l’universitarisation du CHR Metz-Thionville est désormais ouvertement soutenue par l’État », confie Khalifé Khalifé, le président du conseil de surveillance du CHR qui est signataire du document. Tout comme Virginie Cayré (directrice générale de l’ARS Grand Est), Mathieu Klein (président de la Métropole du Grand Nancy), Arnaud Vanneste (directeur général du CHRU de Nancy), Hélène Boulanger (présidente de l’Université de Lorraine), François Grosdidier (président de l’Eurométropole de Metz) et Dominique Peljak (directeur général du CHR Metz-Thionville). Cette flopée de signatures est à souligner alors que la mission IGAS-IGESR (Inspection générale des Affaires sociales et Inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche), qui a évalué le processus engagé, insiste « sur la nécessité de construire une vision partagée des objectifs stratégiques ». Mais comme le laisse entendre Khalifé Khalifé, l’union sacrée sur le papier ne signifie nullement que la suite des opérations ira comme sur des roulettes : « On va pouvoir avancer… Y compris seuls, s’il le faut ».