Tourisme en Lorraine : Fraispertuis-City en constante progression

Grâce à des manèges renouvelés régulièrement, le parc d’attractions Fraispertuis-City continue de surprendre et séduire les Lorrains, toujours plus nombreux à s’y rendre. Malheureusement, le site est également tributaire de la météo, qui peut rapidement faire pencher la balance du mauvais côté. « Les quatre derniers week-ends de septembre peuvent déterminer si ce sera une bonne ou une mauvaise saison », introduit Patrice Fleurant, directeur du parc d’attractions Fraispertuis-City dans les Vosges. Et pour cause, la fréquentation peut varier de 500 à 5 000 visiteurs sur deux jours selon la météo. « Sur quatre week-ends, ça fait une grosse différence… Sachant que, peu importe le nombre de visiteurs, les équipes sont au complet. C’est arrivé que nous fassions un très bon début de saison mais si le mois de septembre n’est pas bon, ça peut foirer le bilan. » Avec environ 200 000 entrées enregistrées au compteur depuis le début de la saison estivale, Patrice Fleurent espère se rapprocher le plus possible des 300 000 visiteurs cette année. « Nous progressons, saison après saison par rapport à 2019, notre année de référence, où nous avions enregistré un peu plus de 280 000 entrées. » Mais comme la plupart des parcs d’attractions, Fraispertuis-City est plus que tributaire des clés climatiques. « Nous sommes un parc de proximité. D’autant plus que nous n’avons pas d’hébergements sur site. Les gens se décident à venir au jour le jour, en fonction du temps qu’il fait. Nous sommes des agriculteurs du tourisme », illustre le gérant. Malheureusement, cet été, la tendance était plutôt au gris et à la pluie. Et cela s’est ressenti à certains moments. « Nous avons commencé à réaliser de bonnes journées à partir de mi-juillet. »

Fidéliser la clientèle

Le remplacement des Bumpers (bateaux tamponneurs) par les Draisines en 2022 puis des Sombreros par l’attraction El Mocajete en 2023, pour un montant total de 2,5 millions d’euros. Un investissement payant, qui a permis de fidéliser 5 000 visiteurs supplémentaires. Parfois, l’arrivée d’une nouvelle attraction va même booster le succès des autres. Par exemple, depuis l’installation de la tour Golden Driller, le Cactus, jusqu’alors en perte de vitesse, a regagné en popularité. La grande tour entraînant les plus frileux vers le modèle du dessous. « Notre clientèle est fidèle, on se doit d’apporter de la nouveauté. Mais on ne peut pas remplacer tout le temps un manège par un autre. Si vous voulez faire une vraie progression, ça passe par un grand huit mais c’est un gros investissement et ça demande de la place. » La place, c’est justement une des problématiques du parc. « Si le nombre de visiteurs progresse significativement, c’est une réflexion globale qu’il faut avoir. En premier lieu sur le stationnement. Le terrain on l’a mais il faut compenser avec les problématiques environnementales et notamment la présence de zones humides. J’avais acheté un bout de terrain en viager à un voisin décédé récemment, ça va nous permettre d’aménager une centaine de places supplémentaires. » En parallèle, les équipes du parc réfléchissent à déplacer les ateliers de menuiserie et jardinerie, aujourd’hui au centre du parc, pour libérer de l’espace. « On pourra installer une nouveauté à cet endroit. »